EPST/Tentative de détournement : « Nous irons en justice avec Jules Alingete pour mon honneur » (Tony Mwaba)


Par Agape Ntona

Le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, Tony Mwaba, accusé de tentative de détournement de fonds publics par l’Inspection Générale des Finances, est monté au créneau ce lundi 16 août 2021, pour recadrer Jules Alingete.

Devant la presse, Tony Mwaba a fait savoir qu’il n’y a pas eu de détournement, mais plutôt une incompréhension de la part de Jules Alingete, qui voudrait que le payement de la prime des intervenants au TENAFEP se passe par la banque.

Pour le patron de l’EPST, cet argent sera donné à la main.

« La prime des intervenants va se payer à la main, ça ne passera pas par la banque, ce que Alingete propose, c’est inimaginable, il ne tient pas compte des réalités de mon sous secteur », a insisté Tony Mwaba, avant d’ajouter ce qui suit:

« À l’EPST New-look, on ne détourne pas et on ne détournera pas. Ils viennent ici pour faire le trafic d’influence au nom du chef de l’État, j’ai vérifié auprès du chef de l’État et c’est faux ».

Très émotionné, Tony Mwaba, a promis de traduire L’Inspecteur général des Finances en justice, pour son honneur.

« Nous irons en justice avec Jules Alingete pour mon honneur (…), je gère avec l’IGF dans ce ministère, les inspecteurs sont là, alors à quel moment j’ai détourné? », s’interroge le professeur Mwaba.

Le Ministre de l’EPST, a de ce fait dénoncé un dossier de vengeance, il révèle avoir intercepté 2 millions d’Euros pour le compte de « Veridos », qui selon lui, est une structure des amis d’Alingete. « J’ai les épreuves de ses appels quand il disait que ce sont ses amis », a affirmé Tony Mwaba.

« Veridos voudrait donner aux élèves du primaire des cartes biométriques et les exiger le paiement de 5€ par élève. J’ai dit au niveau primaire c’est la gratuité totale qui est non négociable. J’ai refusé le décaissement de cette somme qui est retournée à la banque », dit-il.

Le ministre a alors promis d’écrire lui-même au chef de l’État, parce que, dit-il, qu’il considère être victime du redressement qu’il est entrain de faire et de la pérennisation de la gratuité de l’Enseignement.

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