Sud-Kivu : les journalistes plaident pour leur protection et leur sécurité


Par René Bagalwa

« Le journaliste n’est pas un crime ».

C’est l’essentiel du message lancé ce vendredi lors d’une marche organisée à Bukavu par les professionnels des médias, qui exigent la sécurité et la protection pendant leur métier .

Cette marche qui avait pour objectif de dénoncer les violations graves, tortures et blessures par balles qu’avaient connus environs dix journalistes de Bukavu la semaine dernière à l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu par les éléments de la police alors que ces derniers étaient invités par l’Assemblée provinciale à travers un communiqué officiel pour couvrir la session plénière d’examen de la motion de censure contre le Gouverneur Théo Kasi.

En présence du général patron de la police au Sud-Kivu , les éléments de l’ordre se sont livrés contres les professionnels de médias .

Certains ont été blessés par des balles réelles ,par des gazes lacrymogènes et d’autres torturés moyennant des fouets .

Face à ces menaces ciblés devant l’autorité policière , les journalistes exigent des enquêtes indépendantes et sérieuses pour que justice soit faite et que les auteurs répondent des leurs actes, a précisé le président provincial de l’Union nationale de la presse du Congo, Darius Kitoga .

Cette marche qui a commencé à l’hôtel de poste en commune d’Ibanda a chutée à l’Assemblée provinciale peu avant leur passage au gouvernorat où ils ont déposé leur mémorandum.

Signalons que la corporation des journalistes suggère la tenue d’une audience foraine au lieu du crime et que justice soit faite .

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