Le chef de l’État dans son adresse a centré son speatch sur la sécurité, la diplomatie , la santé , la justice , les élections , l’énergie , l’environnement , l’eau et la reforme à plusieurs niveaux y compris la bonne gouvernance, sauf l’éducation en profondeur estime le secrétaire du syndicat des enseignants des écoles catholiques au Sud-Kivu, Jacques Cirimwami.
Dans ce discours d’une heure 20 minutes Felix Tshisekedi a promis de construire plus de mille écoles en RDC pendant son mandat .
Alors que tous les congolais surtout les parents et enseignants avaient un regard tourné vers le chef de l’État et les yeux braqués sur le discours par rapport à la question de la gratuité de l’éducation , le président de la République a semblé brosser à taille basse la question de la gratuité.
Dans son adresse cette question épineuse de la gratuité est restée lettre morte, chose qui inquiéte les enseignants du Sud-Kivu .
« Non ça me fait peur , parce que nous avions fait un mois entrain de dialoguer , entrain d’arrêter des résolutions. Moi je pensais que dans le discours du chef de l’État il devrait reprendre les contenus des accords de Mbwela mais ça m’a surpris je me suis dit si on a déjà déposé tout à sa table pourtant nous étions avec son premier ministre . C’était une surprise négative , nous avons nos cartouches . Nous avions suspendu la guerre mais nous n’avions pas jeter nos armes », indique Cirimwami.
Signalons que le discours du chef de l’État s’inscrit dans le cadre de respect strict de la Constitution à son article 77 qui oblige la tenue d’un congrès entre les deux chambres réunies en congrès au Palais du peuple . Occasion pour le garant de la nation de passer en revue le bilan de son travail réalisé pendant toute l’année et donner des perspectives de l’année suivante.
