Par Fabrice Kabamba , à Kananga
Les enfants membres du comité urbain de Kananga, ont lancé, ce lundi 07 février 2022, une séance des sensibilisations des enseignants sur les mauvais traitements des élèves dans les milieux scolaires.
C’est l’école primaire Dikongayi 2, située dans la commune de Nganza, qui a accueilli cette première journée de sensibilisation.
Selon le vice-président de cette structure urbaine de défense des droits de l’enfant, cette activité intervient pour interpeller les enseignants à respecter les droits de l’enfant et traiter ce dernier avec dignité.
» Cette activité est un des résultats du focus group qu’on avait eu avec les membres du comité urbain des enfants », a martelé Reninho Mulamba, vice-président de cette structure.
Et de poursuivre: » Nous avons relevé que beaucoup d’enseignants continuent à utiliser des fouets, des injures, tortures, … à l’endroit des élèves. C’est ainsi que nous sommes ici pour dire aux enseignants d’arrêter avec ce comportement qui viole la convention relative aux droits de l’enfant ainsi que la loi portant protection de l’enfant ».
A en croire cet ambassadeur des enfants, les élèves qui sont victimes de ces atrocités, se découragent à aller à l’école, et du coup leur avenir devient incertain.
De ce fait, le comité urbain lance un message vibrant aux enseignants d’autres écoles à cesser d’utiliser la chicotte sur les enfants sous peine des sanctions prévues par la loi portant protection de l’enfant de 2009. Selon cette loi, tout contrevenant paiera des amendes variant entre 100.000 et 250.000 FC ou écopera 3 à 6 mois d’emprisonnement.
Il sied de rappeler que ces enfants membres du comité étaient accompagnés par les encadreurs du réseau des encadreurs pour l’initiation à la participation de l’enfant (REIPE).
