Par Guy MUMBIYI
Plusieurs blessés et des interpellations enregistrés des côtés agents de l’ordre et manifestants. C’est le bilan de la marche de l’opposition congolaise ce samedi 20 mai dans les rues de Kinshasa.
Selon certains analystes, l’opposition a atteint son objectif qui était de pousser les policiers a réprimer violemment les manifestants. »Pour se faire entendre et faire parler, les opposants étaient contraints à créer des dégâts pour répondre paradoxalement aux critiques sur la toile (opposition ya pete) après l’échec du 13 mai » a dit un analyste.
Poursuivant, il pense que l’opposition ne marchait pas seulement contre le pouvoir en place, mais aussi contre son propre encadrement par le non respect de l’itinéraire préétabli par les autorités. Ce qui se justifie par la provocation à l’endroit des agents de l’ordre.
D’autres observateurs estiment que les policiers hormis l’encadrement des manifestants, devraient faire respecter l’itinéraire. Et en réponse, l’opposition a cliqué sur le jeu des projectiles. De son côté, la police a déclenché le gaz lacrymogène.
Nene Ilunga Nkulu, pense que la repression sanglante de la marche de l’opposition à Kinshasa est un recul ridicule de la démocratie dans notre pays. Elle appelle à la vigilance de la communauté nationale et Internationale.
D’après le tweet de Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement de la RDC, 3 policiers identifiés comme auteurs de violence sont aux arrêts. Le Ministre en charge de la Communication et Médias a dit qu’aucune forme de violence n’est acceptable en démocratie. Autant manifester est un droit, autant le respect de l’ordre public et des forces de sécurité est une obligation pour éviter tout dérapage. Toutes les responsabilités doivent être établies.
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