La République démocratique du Congo recherche activement des partenariats avec des investisseurs pour exploiter ses vastes richesses minérales, estimées à 24 000 milliards de dollars, en particulier dans l’industrie extractive.
En première ligne de cette initiative, M. Miguel Kashal Katemb, directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé qui a exprimé les aspirations de la nation lors de la 30ᵉ édition annuelle de Mining Indaba au Cap, en Afrique du Sud.
Dans son discours aux investisseurs, M. Katemb a souligné l’ouverture de la RDC à tous les investisseurs, tout en insistant sur la préférence accordée aux partenaires qui s’alignent sur la vision du pays en matière de croissance économique durable.
Il a présenté une vision dans laquelle les investissements en RDC produisent des retours significatifs pour les investisseurs et contribuent au progrès socio-économique de la population congolaise.
Le géant minier canadien Ivanhoe Mines est cité comme exemple d’un « investisseur moderne » faisant des affaires en RDC.
L’ARSP est un lien vital entre les investisseurs miniers et les entreprises locales congolaises, facilitant l’accès au marché et l’utilisation des ressources tout en assurant une participation équitable dans la chaîne de valeur minière.
Parallèlement, le président Félix Tshisekedi a dévoilé des négociations avec des investisseurs chinois pour le projet minier de Sicomines, visant à allouer des fonds à des projets d’infrastructure, ce qui constitue un changement par rapport à l’accord initial.
Cette approche stratégique s’inscrit dans le cadre du programme du président Félix Antoine Tshisekedi, qui vise à favoriser la création d’emplois et d’entreprises, afin d’améliorer la situation des communautés à l’échelle nationale.