RDC : L’organisation Partenariat pour la Protection Intégrée ( PPI ) en sigle plaide pour la prise en charge des journalistes déplacés de l’Ituri et du Nord-Kivu .

Par René BAGALWA.

En République Démocratique du Congo, l’organisation de défense des droits des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme appelle au gouvernement congolais d’assurer la protection des journalistes oeuvrant dans les zones en conflit en Ituri et au Nord-Kivu.

Dans une conférence de presse tenue ce vendredi 31 mai à Bukavu , cette organisation lance un cri d’alarme et appelle en outre à la prise en charge des journalistes déplacés qui sont à Goma et en Ituri.

 » Tout d’abord, il s’agit d’encadrer les journalistes déplacés des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, où sévissent les groupes armés et les terrorristes du M23 appuyés par l’armée Rwandaise. Cet encadrement comprend des conditions concrètes pour leur permettre d’exercer quoi qu’étant loin de leurs milieux naturels et nostalgiques de leurs rédactions vandalisées.
En suite , il faut former les journalistes par apport à leur sécurité émotionnelle, physique et numérique afin de faire face à cet environnement hostile à leur travail a souligné le Directeur des Programmes de cette organisation en RDCongo Jonathan MAGOMA ».

Dans cette même conférence PPI alerte sur la situation alarmante des violations des droits des journalistes à l’est du pays notamment au sud-kivu, au Nord-Kivu, en ITURI et TANGANYIKA.

Dans cette activité PPI indique que 84 cas d’atteinte à la liberté de la presse ont été signalé l’année passée.

Depuis le mois janvier jusqu’au mois d’avril PPI a déjà enregistrée 22 cas d’atteintes à la liberté de la presse à l’est.

 » Présentement six journalistes du territoire de MOBA dans la province de Tanganyika vivent sous une menace des services de et autorités politiques. Il s’agit des journalistes suivants : kapata kapaipa , Boniface Mutanda tous d MOBA FM , Kisimba Yobu de kalemie , kasase kikungulu , Esther Katubilwa et kashulwe kalombe. Ils sont contraints de vivre en clandestinité à cause des menaces. »

Dans un contexte pareil de criminalité et d’insécurité généralisés, il devient difficile pour le journaliste de travailler en toute indépendance et quiétude précise Mr MAGOMA.

 » Le journaliste, dans certaines circonstances l’autocensure en essayant de diffuser plutôt un contenu qui ne puisse pas lui attirer d’ennuie dans une zone où les armes parlent bien plus fort que les médias , ravissant la voix au journaliste  » .

PPI recommande au gouvernement veiller au respect strict de la loi sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.

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