La séance plénière de présentation du programme du gouvernement Suminwa a débuté hier au palais du peuple. Sous la présidence de Vital Kamerhe tout s’est déroulé de manière professionnelle. Chacun a pu s’exprimer et les perturbateurs ont été recadré avec élégance et fermeté.
L’homme a imprime sa marque de fabrique aux débats de la chambre basse.
« Chaque peuple a les dirigeants qu’il mérite. » Cette affirmation se vérifie encore plus en écoutant les interventions des députés hier.
L’incapacité de certains députés à aller droit à l’essentiel de leur propos, à rester dans le sujet du jour, à construire leur discours de manière cohérente… et ce alors qu’ils portent des préoccupations essentielles m’oblige à poser le problème de la langue des débats au sein de l’Assemblée.
Il est important que le président de l’Assemblée qui est l’un des rares congolais à maîtriser nos quatre langues nationales montre l’exemple en utilisant les langues nationales au perchoir.
Si nous voulons tirer le meilleur de chaque élu il est vital de les inciter à développer leurs idées dans la langue dans laquelle ils sont à l’aise.
95% des congolais ne comprennent pas le français! Ils l’entendent mais ne le comprennent pas. C’est le cœur de la rupture entre le peuple et ses institutions.
Nous en reparlerons prochainement.