Les Etats-Unis ont annoncé, le 15 juin, par la voix de la vice-présidente américaine, Kamala Harris une nouvelle aide de plus de 1,5 milliard de dollars en faveur de l’Ukraine. Une idée qui ne plait pas forcément à Donald Trump…
« Ces efforts aideront l’Ukraine à répondre aux dernières attaques de la Russie contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes en soutenant la réparation et la reconstruction (…) », a souligné dans la foulée de cette décision le bureau de la vice-présidente américaine dans un communiqué.
L’annonce de cette aide survient quelques jours après que les dirigeants du G7 se sont mis d’accord sur des prêts d’une valeur de 50 milliards de dollars à l’Ukraine, grâce à l’utilisation des intérêts générés par les actifs russes gelés.
L’aide américaine et européenne à l’Ukraine, pour indispensable qu’elle soit, coûte évidemment très cher aux pays qui l’accordent et Donald Trump, en pleine campagne électorale, n’a pas manqué d’ironiser sur les largesses supposées de Joe Biden, accusé de se faire vider les poches par le président ukrainien, qui ne serait en somme et selon lui qu’un vulgaire pickpocket.
« Chaque fois que [Zelensky] vient dans notre pays, il repart avec 60 milliards de dollars. Puis il retourne dans son pays et dit qu’il a besoin de 60 milliards supplémentaires. Cela ne s’arrête jamais », a commenté l’ancien président américain.
« Je vais régler cela », a promis Donald Trump si jamais il est élu pour un nouveau mandat.
