Depuis 2021, la Mission des Nations-Unies en République Démocratique du Congo (Monusco) a lancé un appel international pour le renforcement de sa Brigade d’intervention, une unité spécifiquement conçue pour mener des opérations offensives contre les groupes armés qui sévissent dans l’Est du pays.
Cet appel a conduit à la contribution de plusieurs nations, dont le Kenya et le Népal, qui ont accepté de déployer des troupes en RDC pour soutenir cette mission.
Le déploiement des troupes kenyannes, récemment annoncé, s’inscrit dans ce cadre opérationnel.
Selon un diplomate de la Monusco, cette initiative est le fruit d’un arrangement interne à la mission et vise à accroître l’efficacité des opérations contre les groupes armés.
Le diplomate a précisé que cette démarche est indépendante des actions de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), dont les troupes n’ont pas encore été déployées. Il a insisté sur le fait que l’engagement des troupes kenyannes ne doit pas être confondu avec les projets de la EAC, qui ont leurs propres mécanismes et objectifs.
Un officiel congolais, préférant garder l’anonymat, a confirmé cette distinction, soulignant que le déploiement des troupes kenyannes sur le sol congolais relève exclusivement de la Monusco.
Il a également ajouté que cette opération est entièrement gérée par la MONUSCO , en vertu des engagements pris par les pays contributeurs à la mission.
Cette clarification vise à éviter toute confusion concernant les rôles et responsabilités des différentes forces déployées dans la région.
Ce déploiement est donc le résultat d’une coopération internationale dans le cadre d’un mandat précis de la Monusco, visant à stabiliser une région marquée par des conflits armés persistants et à soutenir les efforts de paix en République Démocratique du Congo