RDC : Le Dr Muyembe explique pourquoi le Mpox ne justifie pas un reconfinement

Le Professeur Docteur Jean-Jacques Muyembe a récemment souligné pourquoi un reconfinement ou une fermeture des frontières n’est pas envisagé pour gérer l’épidémie de Mpox, aussi appelée variole du singe.
Selon lui, la situation épidémiologique liée au Mpox est nettement différente de celle du Covid-19, justifiant ainsi une approche différente dans la gestion de cette maladie.

D’une part, le Covid-19 a causé une pandémie mondiale sans précédent, nécessitant des mesures strictes telles que les confinements généralisés et les restrictions internationales de voyage. Cette réponse était due à la propagation rapide et globale du virus, couplée à un taux de mortalité élevé et à des impacts sanitaires graves qui ont mis à l’épreuve les systèmes de santé du monde entier.

En revanche, le Mpox présente des caractéristiques épidémiologiques distinctes. Bien qu’il s’agisse d’une maladie sérieuse, son mode de transmission est moins rapide et moins étendu comparé à celui du Covid-19.

Le Mpox se transmet principalement par contact direct avec les lésions ou les fluides corporels d’une personne infectée, ce qui le rend moins susceptible de provoquer des flambées aussi massives et incontrôlables que celles observées avec le Covid-19.

Le Dr Muyembe explique que, face à cette réalité, les mesures de gestion de la maladie doivent être proportionnelles à son niveau de menace. Contrairement aux interventions drastiques qui étaient nécessaires pour le Covid-19, les stratégies de gestion du Mpox peuvent se concentrer sur des mesures ciblées, telles que la surveillance des cas, l’isolement des personnes infectées et la vaccination des populations à risque, plutôt que sur des actions radicales comme le confinement général ou les restrictions internationales.

Ainsi, la réponse à l’épidémie de Mpox s’adapte à ses spécificités, en prenant en compte son impact épidémiologique moins étendu et ses modes de transmission moins agressifs.

Le Dr Muyembe précise que la situation actuelle ne nécessite pas des interventions aussi sévères que celles mises en place pour le Covid-19, permettant ainsi une gestion plus mesurée et adaptée de cette nouvelle menace sanitaire.

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