Gratien Iracan, député national de l’Ituri, a exprimé son désaccord avec la mobilisation prévue pour accueillir Martin Fayulu à son retour à Kinshasa.
Il considère que cette mobilisation, qui semble se concentrer sur l’accueil d’un individu, ne répond pas aux préoccupations urgentes de la République Démocratique du Congo.
Iracan fait valoir que le voyage de Martin Fayulu n’a pas de lien direct avec les problèmes que rencontre actuellement le pays.
Selon lui, la priorité devrait être de concentrer les efforts sur un événement qui répond aux besoins pressants de l’unité nationale plutôt que de se focaliser sur l’accueil d’un individu.
Il propose ainsi que Fayulu et les autres leaders de l’opposition unissent leurs forces pour organiser un meeting de cohésion nationale.
Dans ses déclarations, Iracan précise :
« Organiser une mobilisation pour accueillir Martin Fayulu, qui revient d’un voyage n’ayant pas de lien direct avec les défis actuels des Congolais, semble peu pertinent dans le contexte actuel. Au lieu de cette mobilisation centrée sur l’individu, il serait beaucoup plus opportun et constructif de mettre en place un événement visant à renforcer la cohésion nationale. »
Il ajoute que cette initiative pourrait servir de plateforme pour rassembler les différentes composantes de l’opposition, renforcer les liens entre elles, et adresser de manière concertée les défis que le pays rencontre.
Pour Iracan, un meeting de cohésion nationale représenterait une opportunité de démontrer un engagement véritable pour l’unité et la solidarité, qui sont essentielles à la stabilité et au progrès de la République Démocratique du Congo.
Iracan souligne également que le besoin de coopération entre les acteurs politiques est primordial pour relever les défis auxquels le pays est confronté.
Il estime que la priorité devrait être de promouvoir un dialogue constructif et inclusif qui puisse véritablement bénéficier à l’ensemble des Congolais, plutôt que de se concentrer sur des événements symboliques qui pourraient détourner l’attention des questions de fond.
Il appelle à une approche plus unifiée et axée sur les véritables enjeux nationaux.
