RDC : Urgence éducative ; le Haut-Uélé appelle à une réforme pour alléger les longs trajets des élèves

Le Jeudi 29 août 2024 , une rencontre importante a eu lieu à Kinshasa, où les responsables du secteur éducatif de la province du Haut-Uélé ont eu l’occasion de présenter au vice-ministre de l’Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru, les préoccupations majeures concernant le système éducatif dans leur région.

Cette audience s’est déroulée après leur participation à la revue annuelle de performance de l’éducation 2024, un événement très important pour évaluer les progrès et les défis du secteur éducatif à travers le pays.

Françoise Sungufue Bati, ministre provinciale de l’Éducation du Haut-Uélé, a fait un exposé détaillé sur les difficultés rencontrées par sa province.
Selon elle, l’un des problèmes les plus pressants est le nombre insuffisant d’écoles dans la région.
Cette carence est aggravée par une répartition géographique inégale des établissements scolaires, ce qui oblige les élèves, souvent très jeunes, à parcourir des distances considérables pour se rendre à l’école.

Dans certaines zones, ces trajets peuvent atteindre plusieurs kilomètres, ce qui constitue un obstacle majeur à l’accès à une éducation de qualité.

Madame Sungufue Bati a souligné que cette situation est non seulement problématique du point de vue de la sécurité et du bien-être des élèves, mais aussi contraire aux normes éducatives établies, qui prévoient un accès facile et équitable à l’éducation pour tous les enfants.
Les longues distances parcourues chaque jour peuvent entraîner des absences fréquentes, une fatigue excessive et, dans certains cas, une déscolarisation prématurée.
Cette réalité compromet sérieusement les chances des enfants d’obtenir une éducation complète et continue.

Dans son discours, la ministre a plaidé pour une intervention rapide et efficace de la part des autorités ministérielles. Elle a appelé à des efforts concertés pour améliorer les infrastructures scolaires, en augmentant le nombre d’écoles et en les répartissant de manière plus équitable sur le territoire provincial. De plus, elle a suggéré la mise en place de programmes de soutien pour les familles et les élèves afin de faciliter l’accès à l’éducation et de réduire les obstacles liés aux déplacements.

La ministre a également évoqué la nécessité de renforcer le soutien aux enseignants et de garantir des ressources pédagogiques adéquates pour améliorer la qualité de l’enseignement. Elle a insisté sur le fait que ces améliorations sont essentielles non seulement pour le bien-être des élèves, mais aussi pour le développement global de la province, qui dépend en grande partie de l’éducation pour assurer un avenir prospère.

Et puis, Mme Sungufue Bati a exprimé l’espoir que le vice-ministre Kezamudru et son ministère prendront des mesures concrètes pour adresser ces défis et améliorer les conditions d’éducation dans le Haut-Uélé.
Cette attention particulière pourrait faire une différence significative pour les enfants de la province, leur offrant ainsi une chance de bénéficier d’une éducation de qualité, indispensable pour leur épanouissement et leur avenir.

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