SUD-KIVU : Assassinat brutal à Minova ; la société civile exige des réponses après la mort d’un motard

Le Jeudi 29 août 2024, un conducteur de moto communément appelé « motard » a été tué dans la soirée par des bandits non identifiés à Buganga, une localité du village de Bwisha, à environ 3 kilomètres de la cité de Minova, dans le groupement de Buzi, en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.
L’incident s’est produit aux alentours de 18 heures, lorsque des hommes armés ont ouvert le feu sur la victime, qui est décédée sur le coup.

Le défunt , un jeune homme d’environ 30 ans répondait au nom de Nsabi.
Il était originaire du village de Kalungu.

Les premiers témoignages indiquent que l’attaque s’est déroulée rapidement et sans avertissement, laissant peu de temps à la victime pour réagir.
Les raisons exactes de cette attaque restent inconnues pour le moment, et les autorités locales n’ont pas encore précisé si l’agression pourrait être liée à un conflit spécifique ou à des actes de banditisme.

L’assassinat a provoqué une onde de choc au sein de la communauté locale, qui est déjà confrontée à des problèmes récurrents de sécurité.
Les acteurs de la société civile et les défenseurs des droits humains du Sud-Kivu ont exprimé leur indignation face à cette violence qui se vit presque partout dans la province. Ils appellent instamment les autorités à mener une enquête approfondie pour identifier les auteurs de ce meurtre et les traduire en justice.

Ces défenseurs soulignent également la nécessité d’une réponse plus robuste pour renforcer les mécanismes de sécurité dans la région.

Cet ième cas de meurtre démontre les défis persistants en matière de sécurité dans le Sud-Kivu, une région fréquemment touchée par les conflits armés et les violences, surtout dans les territoires.

Les tensions et les actes de violence restent des préoccupations majeures pour les habitants, qui demandent des mesures concrètes pour améliorer leur sécurité et assurer la justice. Les appels à une action concertée se font de plus en plus pressants, alors que la population continue de vivre sous la menace constante de la violence et de l’insécurité.

Rédaction.

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