RDC : La Belgique et l’UE en première ligne pour freiner l’épidémie de Mpox en RDC

La Belgique a annoncé, hier vendredi 06 septembre 2024, un don de 20.000 doses de vaccins pour soutenir activement la lutte contre l’épidémie de Mpox en République démocratique du Congo, un des pays actuellement le plus touchés par cette crise sanitaire mondiale.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’appel lancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a classé l’épidémie de Mpox comme une urgence sanitaire nécessitant une réponse internationale immédiate. L’intervention de la Belgique vient renforcer la solidarité mondiale face à une crise qui continue de se propager de manière préoccupante.

Ces 20 000 vaccins proviennent des stocks stratégiques belges, conçus pour répondre à des situations d’urgence, et viennent s’ajouter aux 215 000 doses offertes par l’Union européenne. Cette aide européenne a déjà commencé à arriver en RDC, avec les premières doses livrées dès jeudi, et qui renforent ainsi les efforts déjà en cours pour contrôler la situation sur le terrain.

La situation en RDC est particulièrement critique, car l’épidémie de Mpox s’ajoute à une série de crises sanitaires et humanitaires que le pays traverse. Le système de santé, souvent surchargé et mal équipé dans plusieurs régions du pays, nécessite une intervention rapide pour prévenir l’aggravation de la situation. Le don de vaccins, accompagné du soutien logistique international, vise à accélérer la campagne de vaccination, en ciblant en priorité les zones les plus vulnérables.

Ce geste solidaire de la Belgique et de l’Union européenne met en avant l’importance d’une réponse collective dans la lutte contre une épidémie à portée mondiale, où la coopération internationale est nécessaire pour éviter une catastrophe sanitaire de plus grande envergure. Les autorités congolaises, en collaboration avec leurs partenaires, devront maintenant assurer une distribution rapide et efficace des vaccins pour maximiser leur impact et protéger les populations les plus à risque.

Serge IRENGE

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