Lors du 13ème Conseil des ministres, le Chef de l’État de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a souligné l’importance de renforcer la surveillance des mouvements migratoires au sein du pays pour mieux prévenir la criminalité et garantir la sécurité des populations. Cette tâche repose en grande partie sur le rôle des responsables des entités territoriales décentralisées et déconcentrées, qui sont chargés de gérer et de suivre les dynamiques migratoires dans leurs juridictions respectives.
Le Président a rappelé que le recensement des logements et l’identification des résidents doivent être considérés comme des outils essentiels pour assurer une meilleure gestion des flux migratoires, permettant ainsi une réponse plus efficace face aux défis sécuritaires croissants. En prenant en compte l’évolution démographique et les mouvements de population, ces entités locales peuvent anticiper les risques liés à l’urbanisation rapide, aux migrations internes ou transfrontalières, et à la criminalité associée.
Dans ce contexte, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de collaborer étroitement avec les autorités locales et les forces de sécurité pour renforcer les mécanismes de surveillance et de contrôle dans les différents territoires. Ce travail conjoint devrait permettre de mettre en place des systèmes plus rigoureux de gestion des populations, tout en s’assurant que les résidents et les nouveaux arrivants soient recensés et correctement identifiés.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a précisé que cette démarche s’inscrit dans le cadre des mesures de sécurité publique que le gouvernement souhaite intensifier afin de mieux protéger les citoyens face aux menaces liées à la criminalité et à l’instabilité dans certaines régions du pays.
Serge IRENGE