Par Pascaline Milemba, à Kananga
Environ 13 cas de vol à main armée ont été enregistrés au Kasaï-Central, en l’espace de 18 jours, soit depuis le début de l’année 2022, situation que déplore le Réseau Provincial des Organisations non Gouvernementales de Droit de l’Homme (Reprodoc), lors d’une interview nous accordée par son secrétaire exécutif à son bureau de travail, ce mardi 18 janvier 2022.
Arthur Padinganyi décrie cette situation qui rebondit dans la province du Kasaï-Central et appelle tous ceux qui sont sensés protéger les personnes et leurs biens de mettre leurs moyens sur pied pour remplir leurs devoirs afin de sauver des vies humaines.
« Les visites nocturnes des personnes armées dans les maisons de nos plausibles citoyens ne nous ont pas laissés insensibles pour ne pas décrier cette situation. Je profite de l’occasion pour crier fort et haut à tous ceux qui sont appelés à jouer le rôle de protéger les personnes et leurs biens, puissent entrer en danse afin que ce denger sois écarté de la population de la ville de Kananga », dit ce défenseur de droits de l’homme.
Quand à la complicité de la police dans cette situation, M. Padinganyi affirme la présomption d’innocence de la police dans cette affaire.
» Il est vrai que lorsqu’on porte des Habits qui sont des couleurs bleus marins la nuit beaucoup plus les victimes nous disent que les assaillants été habillés en ténue de la police, mais ceux qui ont déjà été arrêtés nous n’avons pas reconnu un seul policier dans ce dossier jusque là. La présomption d’innocence de la police pèse encore sur cette dernière, nous ne reconnaissons pas avoir arrêté un policier dans les cas de vol à main armée », renchérit-il.
Signalons que la commune de Ndesha reste la plus grande cible de ces malfrats.
