Par René Bagalwa
Les guerres à répétitions à l’est de la République Démocratique du Congo produisent des effets et des vengeances actuellement contre la force onusienne.
Plus de vingt ans après la présence de la Monusco en RDC avec comme mission de restaurer la paix et la sécurité dans ce pays, d’après certaines autorités congolaises, cette mission n’apporte pas des bons fruits conformément à sa mission.
Ceci suite à des tueries, attaques et pillages colis par des terroristes malgré la présence des Casques Bleus.
La province du Nord-Kivu l’une des provinces de l’est la plus attaquée et menacée, a lancé des manifestations depuis cette semaine pour exiger le départ de la MONUSCO.
Le lundi 25 juillet 2022, une marche a été organisée à Goma, capitale du Nord-Kivu. Selon les sources concordantes cinq personnes ont perdues la vie et plusieurs blessés lors de cette manifestation qui a coûté cher aussi à la MONUSCO.
Plusieurs biens et bureaux de la MONUSCO ont été saccagés et des véhicules incendiés.
Plusieurs blessés ont été enregistrés côté civiles et sont internés dans différentes institutions sanitaires de Goma. Le CICR est au chevet des victimes annoncent, les mêmes sources.
Mardi, des violentes échauffourées ont été signalées à Butembo, deuxième ville de cette province. Les manifestants qui exigent le départ de la MONUSCO ont saccagé le bureau de la mission onusienne.
Lors de cet incident , trois casques bleus ont été tués par les manifestants, parmi eux, deux indiens et un marocain. Côté civils, sept ont été tués, annonce le colonel Paul Ngoma, responsable de la police à Butembo.
Ce mercredi les habitants de Beni, troisième ville annoncent la tenue d’une marche similaire.
Même chose à Uvira au Sud-Kivu, où les mouvements citoyens tenaient d’être dans la rue ce mercredi,En ce moment le climat reste timide dans cette partie du Sud-Kivu comme à Béni . Mais nous apprenons que leur manifestation a été interdite par la mairie.
Il sied de rappeler qu’à la suite des événements de Lundi et Mardi, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima a pris la décision de suspendre toutes les activités allant dans ce sens sur toute l’étendue de la province.
